mercredi, décembre 25

Vis ma vie de sapin de Noël!

Hello,

il est là dans vôtre salon. Le roi des foret est depuis quelques jours ou semaine le roi de la maisonnée !

J'ai
découvert un article que j'ai adoré je vous le fais découvrir?


En passant je vous souhaite un joyeux Noël











En deux minutes, c'était plié. Le monsieur s'est arrêté devant moi et sans trop me détailler, il a lancé : "C'est lui !" Une dame et deux jeunes filles sont arrivées, ont fait oui de la tête et me voilà dans un Caddie, poussé à toute vitesse dans les allées de la jardinerie. C'était samedi 7 décembre. Du haut de mes 9 ans et de mon mètre soixante-dix, je n'avais rien vu venir. Dans le Morvan, où j'ai grandi, on m'avait pourtant prévenu : "Tu verras, ça va vite. Une fois que tu es choisi, en moins de deux, tu te retrouves coincé entre un canapé et un meuble télé, décoré comme une meneuse de revue."
Mais me faire emballer dans un filet, jeter sur un tapis roulant (wahou, 49 euros !) fourrer dans un coffre de voiture et balader, les épines au vent, à 130 km/h sur l'autoroute ? Ce n'est pas comme cela que j'avais imaginé démarrer dans ce job, mon destin : sapin de Noël.
Tout le monde, ou presque, installe un sapin dans la maison à l'approche des fêtes. Mais peu de gens connaissent vraiment le parcours des conifères d'élite, pourtant riche en rebondissements. La preuve.

Déjà, il faut sortir de terre

Je n'étais qu'une graine lorsque je suis arrivé en France. Nous, les Nordmann, la variété de sapins à la mode depuis déjà une vingtaine d'années, venons du Caucase, de Turquie parfois. Avant que Christian Colliette ne me replante dans son exploitation de Villargoix (Côte-d'Or), j'ai passé quatre ans à pousser, tranquillement, chez un pépiniériste. Et puis un jour, un de ces jours normaux où je me contentais d'essayer de gagner encore quelques centimètres, on m'a arraché et mis en vente, moi et les milliers de jeunes pousses qui m'entouraient. Chaque année, dans l'exploitation moyenne où j'allais atterrir, entre 1 000 et 3 000 sapins sont vendus pendant les fêtes. Autant sont donc rachetés pour occuper les places vacantes. Et parmi ceux-là : moi.
Sentir l'air circuler près des racines, se balader en transpalette,
(...)

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